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A mon retour de vacances de Saint-Tropez, j’avais mollement réintégré mon Pen Ty pour passer l’hiver à la chaleur de l’école de musique. La vie semblait reprendre son cours. L’école ouvrait ses classes et ses couacs, quand, réalisant que je ne vous entendais plus, j’ai pris mes clics et mes clacs pour trouver un nouveau toit chez Marcel Pagnol. Et là, rien à voir avec un mât provençal. Waouh, elle est  moderne votre nouvelle salle, mais pour rentrer, pas de clef, faut la carte. Bien embêtée la Bémoline, d’autant que j’avais perdu le numéro  de Mimi, une copine qui squatte chez Jacques, votre chef adoré. Pas moyen de rentrer. Alors, ni une ni deux, j’ai appelé Cléfa, un copain raton qui fait un peu dans l’embrouille, mais qui a l’avantage de savoir rentrer partout. Merci mon Cléfa, je te réserve un billet pour le prochain concert de ma chorale préférée. Je me suis donc installée dans le troisième placard gauche, mais n’ébruitez pas l’info, j’ai pas envie de voir les paparazzis.

 

le 14 septembre 2014

« Mais où est passée Bémoline ? »

Le titre angoissant de « l’Echo de la  Presqu’île » s’affichait sur toutes les pancartes publicitaires de Saint Nazaire. La question se posait dans tous les foyers  (au moins ceux de Kaleïdos Song). Dans les bars du quartier chaud (situé entre la base et le Ruban Bleu !! c’est peu mais c’est déjà ça !), le souvenir attendri d’une Bémoline à la fête de la musique, en extase devant le parterre de fans, les bras levés, scandant en chœur « Jacques … encore !!! Encore !!! », était dans toutes les têtes. Mais depuis, aucune trace de notre amie. Où es-tu Bémoline ?

« Voilà, je suis là et je ne vous ai pas oubliés, bien au contraire… éblouie par la prestation de la chorale à la fête de la musique, je n’ai eu qu’une idée… diffuser la bonne nouvelle… un nouveau phénomène musical était né à Saint Nazaire ».

Sans avoir le temps de vous prévenir, j’ai sauté dans le premier bateau en partance pour Saint Tropez où je savais que mon ami Diesol résidait. Pourquoi Saint Tropez , me direz vous ?… pour les stars qui connaissent le chaudBizz et vanter ainsi toutes les qualités de ma chorale préférée. Et pour tout vous dire, Diesol fut un ami très cher (ne m’en demandez pas plus, je vais rougir !) pendant nos études à l’ESSEC (Ecole pour Souris Spécialisés  En Chorale)

Arrivée à Saint Tropez, je suis allée à l’essentiel pour glaner toutes les infos utiles à Kaleïdos Song, et en particulier en rencontrant son égérie : la BB de Saint Trop (oui, ici on dit Saint Trop). Alors là je vais vous décevoir. Croyant trouver un appui, je me suis introduite à la Madrague en passant sous le portail de l’entrée. Et là stupeur !! au lieu d’une jeune et belle femme, un peu BB, j’ai vu une vieille grand-mère  hirsute, mais souriante, s’appuyant sur un vieux souvenir, sa canne. Tout un destin. Ne voyant aucun avenir pour Kaleïdos song, je suis allée sur le port.

Des bateaux partout, et des gros, de beaux… tellement beaux que tu t’attends à voir descendre Lady DI au bras de Brad Pitt à chaque passerelle… mais, au bout de la jetée, je me suis fait jeter. Bon il faut dire que j’avais un peu emprunté la passerelle clandestine pour monter à bord. Tellement c’est lisse à l’intérieur, j’ai passé mon temps à glisser de babord à tribord (oui, bon de gauche à droite… faut suivre les filles !!!), sans rencontrer la moindre star. Par contre je me suis fait pourchasser par des sbires tous habillés pareil, aux couleurs du bateau.. (Sans doute pour passer incognito, comme leurs patrons).

Recevant un magistral coup de balai dans mon auguste séant, je me suis retrouvée sur le quai, face à une muraille grise exposée au soleil. Sur le banc longeant le mur, des vieux tropéziens (qui visiblement n’avaient pas trop de pèze) riaient en me voyant éjectée du yacht. Au dessus de leur tête, accroché au mur, un panneau annonçait « banc des mensonges »… j’étais face à la vérité. Tout n’est que mensonge dans le monde du chaudbises….

Et là…, la révélation mes amis: le chaud bises c’est nous… à Kaleïdos song. Et la preuve, dès les retrouvailles de la rentrée, pour tout le monde c’est le festival des chaudes bises…

Bonne rentrée mes amis et à mardi.

 

Bémoline au WE cohésion du 5/6 avril 2014bemoline-he

Je somnolais paresseusement de tous mes poils, que j’avais au préalable lissés avec une sensualité que je n’ose vous narrer… lorsque, sans ménagement, ….violemment, oserais-je dire, je fus projetée dans une voiture chargée jusqu’au toit, avec pèle mêle, des bouteilles d’eau, des fruits, des bouteilles d’apéro, des sacs volumineux et un énorme piano….

 

Bémoline le retour…

Imaginez mon désarroi et ma tristesse. De long mois sans dire un mot, moi qui suis si pipelette. Mais voilà, si personne ne vient m’écouter, il ne faut pas s’étonner après si l’info ne passe pas.

Rassurez-vous je n’ai pas manqué une de vos répétitions.

 

 » Ici Bémoline, en direct de la salle Jacques BREL  » bemoline-he

Je vous parle tout bas pour ne pas gêner mes amis de Kaleidos Song… le concert vient de commencer… aucun murmure dans le public. Dans la salle, seul le silence est troublé par une mouche insistante qui me tourne au dessus de la tête… Je suis installée sur la console du son, aux premières loges, bien en hauteur. Sur la scène, ma chorale préférée, habillée de noir, chacun avec son accessoire de couleur, le visage souriant, la tête droite. Qu’ils sont beaux avec le foulard vert, la plume sur la tête, le boa blanc à la Régine, les lunettes rouges, les bretelles bleues et le sac rose. Une harmonie arc en ciel, en quelque sorte. Mais le chic du chic, c’est les chaussures. Celui qui peut présenter des chaussures de la même couleur que ses bretelles, fait le buzz. Pour ça, il y a peu d’élus. Bravo aux gagnants.

 

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