8*** Chronique du 13 avril 2013 : Bémoline en week-end cohésion


Vous aviez dit cohésion !!  c’était le 13 avril dernier.

Comment je me suis retrouvée à Préfailles… dans un sac ? un coffre de voiture ?… Mystère !! Ce qui est sûr, je n’ai pas pris de dernier paquebot sorti des chantiers. Il n’est passé que le dimanche matin devant nos fenêtres et nos yeux ébahis. Et sous un soleil mes amis, l’été après l’hiver.

Bon, mais je ne suis pas là pour vous parler du temps, mais de cohésion… en bon petit reporter, j’ai  affuté mon crayon, tendu mes oreilles et cherché un point stratégique pour voir la cohésion…

Et quelle cohésion !! bonjour l’ambiance dans les petits groupes. Je vous ai vu tour à tour, rire, crier, sauter, courir, respirer, debout, assis. Jusque-là, j’ai pensé : « ben, ils bossent dur à la chorale !! » Mais ensuite, sincèrement, j’ai commencé à avoir de sérieux doutes sur votre comportement. D’ailleurs, pour ne pas me faire marcher dessus, je me suis cachée derrière la sono. Il vous fallait occuper toute la pièce… je ne savais plus où me mettre…  Vous alliez dans tous les sens et parfois en vous criant dessus, en faisant croire qu’il pleuvait, en chantant. Quelle désolation de vous voir ainsi… et puis, il y a eu le bouquet final : sans doute parti dans l’ambiance, Philippe s’est pris pour une danseuse étoile en voulant faire des pointes !!!  si, si, et que je te jette les bras en l’air, et que je tourne, et que je tourne… et ce n’était pas fini.

Alors, quand je vous ai entendu, avec le plus grand sérieux, faire, coin coin, boua boua, baboin, baboin, brououou, en prenant votre bouche pour une cathédrale, et en tirant sur un fil imaginaire au-dessus de votre tête.  J’ai eu envie de pleurer … de rire. C’est là que j’ai compris que vous n’étiez pas devenus  zinzin, mais que vous étiez redevenus, le temps d’un Week End de grands enfants. J’étais rassurée, je ne serai pas obligée de porter un entonnoir sur la tête pour venir vous écouter.

La suite me confirmera que vous êtes encore un  peu des enfants.  Après la veillée du soir, croyant avoir enfin trouvé un peu de calme, je m’installai en boule, sous le lit d’un des garçons, en pensant que peut-être ils seraient les plus bruyants, un peu potache. Vous savez, comme à la colo… eh bien  non, j’ai sursauté quand des piaillements, des petits cris, une cavalcade se fit entendre dans le couloir.  C’était les filles que j’ai vu courir, appareil photo à la main, cherchant désespérément à surprendre les pauvres garçons … en caleçon !!! Mon dieu, mais dans quel monde vivons-nous ? Mesdames je crois que maintenant vous avez atteint  l’égalité avec les garçons.

Le dimanche matin, jojo nous a fait une petite visite, juste le temps de nous livrer avec les hommes, un « Drinking Blues » plus vrai que nature. A vous entendre, la  répétition devait se dérouler avec : un couplet, une petite « coupette », un autre couplet, et encore une petite coupette…. Par gentillesse les filles vous on dit, avec douceur pour pas froisser vos égos  « on voit que ça pourrait être joli… »  whaou !!  le compliment !! moi, j’ai pas mieux… Alors, un conseil les gars, faudra encore quelques coupettes, pour arriver à quelque chose.

Mais, juste une chose les filles. Pourquoi vous acharner sur Philippe, en lui donnant autant de baffes pendant la chanson « je ne veux pas travailler » ? C’est parce qu’il n’arrive pas à faire des pointes ?….

Heu… c’est quand le prochain WE cohésion ? j’ai encore envie de me marrer… !!!

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