Bémoline en direct des répétitions pour les MUSICA’les


De votre envoyée spéciale, Bémoline, en direct des répétitions pour les MUSICA‘les de St Nazaire.

L’effervescence se faisait sentir depuis quelques semaines, les notes et les chants s’enchaînaient à en dérégler plus d’un métronome.

A vous voir concentrés, attentifs et à l’écoute, je me suis dit qu’un concert devait être en préparation, et que la date approchait dangereusement. Un signe qui ne trompe pas : personne n’a réclamé de pause mardi dernier, personne pour raconter son dernier : « tamalou ? moi ça va, mais loulou à la maison, c’est pas terrible…  ». On a aussi échappé au débat chez les sopranes : « ah bon, t’as enfin réussi ton gratin de pommes de terre – potiron sans qu’il n’attache au fond du plat… », pendant que les altis, l’oreille dressée, le regard vissé sur la voisine, tentaient désespérément de se mettre d’accord sur la bonne note à émettre. Rien, que du chant.

Donc pas d’anecdote à vous raconter aujourd’hui. Thierry est arrivé à l’heure… Si, si, à la moitié de la répet’. A son heure, quoi ! Là, pas de commentaire SVP, je connais des ténors qui sont bien contents de le voir arriver. D’ailleurs, chaque fois qu’un choriste arrive en retard, il doit se dire en ouvrant la porte … quel accueil on me réserve. Alors Il y a un éventail d’attitudes très amusantes. Jojo, sûr de lui, le retard fier, fait la bise à toutes les sopranes, pendant que Dom traverse de son pas lent et assuré, l’espace central… tel un desperado sous son sombrero.  Sur un air joyeux et rigolard, Philippe tente une arrivée discrète, démentie rapidement par un  « bonjour Philippe » repris en cœur par tout le chœur. Les filles, elles, marchent sur la pointe des pieds, pour ne pas faire craquer le parquet,  le sourire tendu, les cheveux en bataille se faufilant derrière Jacques… comme si personne ne remarquait leur présence … raté.  Ah,  combien d’entre vous, aimeraient passer discrètement entre le mur et la tapisserie ? … hi ! hi ! moi je sais le faire… !!

Alors mardi, concentrés sur le répertoire officiel, est arrivée une petite précision de Jacques, avec une T’it cerise sur le gruyère : « l’organisation des MUSICA’les demande plus de chants ».

Du fond de la salle une petite voix demanda : « et le chant commun ? »

« Freedom, reprit Jacques, ce sera Freedom, c’est décidé… mais les autres chorales ne sont pas trop partantes»

Alors là, arriva  Louisette, impératrice, flamboyante, porte drapeau de l’art choral, tel un
Don-Quichotte au sang chaud, pensa tout haut : « s’ils ne veulent pas le faire ce chant commun, nous on peut le faire tout seul ». Bravo Louisette, on est avec toi….. non mais !

C’était Bémoline en direct de la salle de répétition.

Prochain reportage : « Alors, c’était comment ces MUSICA’les ? »

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